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Sylvain Lelièvre

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Sylvain Lelièvre
Description de cette image, également commentée ci-après
Sylvain Lelièvre en 1998
Informations générales
Naissance
Québec, Canada
Décès (à 59 ans)
Lévis, Canada
Activité principale auteur-compositeur-interprète, poète, musicien, romancier, professeur, droit d'auteur
Genre musical Chanson québécoise, Chanson francophone, pop, blues, jazz
Instruments Piano
Années actives 1963-2002
Influences Gilles Vigneault, Georges Brassens, Félix Leclerc, Michel Rivard, Daniel Lavoie, Janis Ian, Bob Dylan, Charles Trenet, Eddy Duchin, Bill Evans, George Shearing,
Site officiel sylvainlelievre.com

Sylvain Lelièvre (né le à Québec et mort le à Lévis) est auteur-compositeur-interprète et poète québécois et professeur au Collège de Maisonneuve[1].

Sylvain Lelièvre est le fils de Roland Lelièvre, journaliste et de, Marie-Ange Hawey, comédienne[2]. Natif du quartier Limoilou, à Québec, en 1943, Sylvain Lelièvre s’intéresse rapidement aux arts. Après deux ans passés à l’École d’architecture, il bifurque, en 1963, vers la Faculté de lettres de l’Université Laval. L’année de ses 20 ans, Sylvain Lelièvre participe au Concours International de Chanson sur mesure pour lequel il remporte le premier prix avec sa chanson Les amours anciennes, chantée par Monique Leyrac.

La sortie de l'album Petit matin, en 1975, lui assure une place au palmarès des radios du Québec, avec la chanson éponyme, réalisée avec Stéphane Venne, et Old Orchard, interprétée en duo avec Fabienne Thibeault. La sortie en 1976 de l’album Programme double, où figure Marie-Hélène, le consacre parmi les auteurs-compositeurs à surveiller. Le Théâtre de Marjolaine, à Eastman, est l’hôte en 1976 de la comédie musicale de Michel Tremblay, Les héros de mon enfance, dont Sylvain Lelièvre signe la musique. Il récidive avec Folie douce de Roger Dumas un an plus tard. En 1978, il confirme sa signature avec Lettre de Toronto. Comme avec l’album Intersections, réalisé en 1979, il affirme ses préoccupations sociales avec Moman est là et La banlieue.

En 1981, Sylvain Lelièvre réalise un album majeur, Venir au monde, auquel se joint l’Orchestre Métropolitain. Le Félix de la «meilleure réalisation» au gala de l'ADISQ lui est d'ailleurs décerné, ainsi qu’à Michel Lachance et Vic Angelillo. Son album suivant, À frais virés, prend d’assaut les disquaires avec le Drop-out et Rock, banana split et crème soda, interprétée avec Johanne Blouin. Cette année 1983 le couronne de la médaille Jacques-Blanchet dont il est le 1er récipiendaire.

À son retour d'un spectacle au Théâtre de la ville, à Paris, Sylvain Lelièvre planche sur Lignes de cœur, son nouvel album. Production léchée dont Tu danses trop vite et Lignes de cœur gagnent les sommets des palmarès. Cette même année débute sa collaboration avec Daniel Lavoie avec l’album Vue sur la mer et les titres à succès Je voudrais voir New York et Que cherche-t-elle? À la fin de la décennie, Sylvain Lelièvre propose l'album Un aller simple. Réalisation aux sujets sociopolitiques avec Tôt ou tard, chanson interprétée par Céline Dion.

Le début des années 1990 marque la sortie de Qu’est-ce qu’on a fait de nos rêves que l'ADISQ récompense, en 1994, du Félix du « meilleur auteur-compositeur-interprète de l’année ». Dans la foulée, les FrancoFolies de Montréal lui réserve, en , l’événement «La fête à Sylvain Lelièvre», où sont invités Michel Rivard, Beau Dommage, Daniel Lavoie, Isabelle Boulay, Clairette, Danielle Oddera, ainsi que sa fille Catherine Lelièvre.

L’année 1996 le révèle sous une autre facette alors qu’il publie un premier roman Le troisième orchestre. Le livre rallie à la fois la critique et le grand public. Sylvain Lelièvre fait paraître deux ans plus tard l’album Les choses inutiles. Constitué d'incontournables, ce nouvel opus illustre sa tendance jazzistique.

Il entame le nouveau millénaire avec L’intégrale 1975-1989, coffret de huit albums. En , pour le Festival international de jazz de Montréal, il présente un spectacle en sextette où chansons, pièces instrumentales et standards de jazz sont réunis. Son dernier spectacle Versant Jazz prend ainsi forme, en , et donne naissance au disque Versant Jazz Live au Lion d’Or, son 16e en carrière, en . Ce disque lui vaut le Félix de «l’album jazz de l’année» en octobre de la même année. La tournée de spectacles Versant Jazz est annoncée.

Depuis sa disparition, Sylvain Lelièvre fait l’objet de nombreux hommages. Inauguré en , le parc Sylvain-Lelièvre est un hommage que lui a rendu la ville de Québec. Deux salles de spectacles portent son nom : les salles Sylvain-Lelièvre du Cégep Limoilou et du Collège de Maisonneuve. Les villes de Repentigny, Vaudreuil-Dorion et Rimouski possèdent toutes une rue Sylvain-Lelièvre. Le livre Toi l’ami. Cent regards sur Sylvain Lelièvre est un ouvrage de collages réunissant des témoignages et des photos d’archives de la carrière de l’artiste[3].

À l'occasion du 20e anniversaire de son décès, un album compilation intitulé Sylvain Lelièvre, Le chanteur libre a été lancé, précédé du spectacle, réunissant huit artistes – Qu'est-ce qu'on a fait de nos rêves? –, qui a été présenté à Montréal, Gatineau, Sainte-Agathe-des-Monts et Québec à l'été 2022. Repris en supplémentaire aux Francos de Montréal en 2023, le même spectacle en format réduit de quatre interprètes tient l'affiche de plusieurs villes à travers le Québec à l'hiver 2024.

Sylvain Lelièvre s'éteint le des suites d'une embolie gazeuse cérébrale sévère, survenue le à son retour d'un voyage aux Îles de la Madeleine. Celle-ci l'avait plongé dans un coma profond et il est transporté à Lévis pour subir des traitements en médecine hyperbare. Il n'a jamais repris conscience. Il est décédé à l'Hôtel-Dieu de Lévis à l'âge de 59 ans[4].

Parc Sylvain-Lelièvre, 2020, Limoilou, Québec
  • En 2004, la ville de Québec inaugure un parc à sa mémoire, plus précisément le parc Sylvain-Lelièvre dans l'arrondissement de La Cité-Limoilou[5]. L'espace contient des extraits de chansons de l'auteur-compositeur-interprète, qui dépeignent la vie dans Limoilou, l'arrondissement de son enfance.
  • Une plaque Ici vécut de la ville de Québec est présente au 245 8e rue, en son honneur, pour indiquer son ancien lieu de résidence[6].

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Distinctions

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  1. Cet album paru en 1973, dont il est l'auteur éponyme, a été enregistré en 1971 (tel qu'inscrit sur le label de l'étiquette Le Nordet).

Références

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  1. « Biographie », sur Site officiel de Sylvain Lelièvre (consulté le )
  2. « Sylvain Lelièvre | l'Encyclopédie Canadienne », sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulté le )
  3. « Sylvain Lelièvre | L'écrivain de la chanson », sur Sylvain Lelièvre (consulté le )
  4. Paul Cauchon, « Mort prématurée de Sylvain Lelièvre », sur ledevoir.com, (consulté le )
  5. Yan Turgeon, « Québec fête ses 396 ans », sur numerique.banq.qc.ca, Le Soleil, (consulté le ), A9
  6. Simon Bélanger, « Ici vécut Sylvain Lelièvre au 245 8e Rue », sur MonLimoilo (consulté le )
  7. « Le Prix », sur Wallonie-Bruxelles International (consulté le )
  8. Sylvain Lelièvre sur L'Encyclopédie canadienne
  9. « Sylvain Lelièvre », sur Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens, (consulté le )
  10. « Radio-Canada.ca - Ohdio - Sylvain Lelièvre : le chanteur libre », sur Radio-Canada Ohdio, (consulté le )
  11. Intégrale des huit albums publiés entre 1975 et 1989.
  12. Contient un CD du premier album (1973) qui avait été omis dans l'intégrale 1975-1989, un CD de 20 chansons retrouvées, plus un DVD d'un récital « Le lac des Fées » (1980).

Liens internes

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Liens externes

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